ORGANISATION DE NOTRE SYNDICAT

Le Syndicat CGT des Personnels du Conseil Départemental des Hauts de Seine regroupe l’ensemble des adhérents à notre syndicat.
Les syndiqués élisent tous les 4 ans lors d’un Congrès une Commission Exécutive chargée de prendre les décisions courantes concernant le syndicat.
La Commissions exécutive élit en son sein un bureau directeur (secrétaire général, trésorier, adjoints..) chargé de gérer le quotidien, les affaires courantes du syndicat.

Afin de défendre au mieux les intérêts des agents, le syndicat a créé des sections syndicales, spécialisées dans certains secteurs, domaines ou professions. Selon les besoins, d’autres sections peuvent être créées.
Actuellement nous avons :

Une section Action sociale, qui s’occupent des agents du pôle solidarités et des établissements départementaux. Les agents de ce pôle étant très nombreux, il y a quelques sous-sections, qui travaillent sur des questions spécifiques :

  • Etablissements (Cité de l’enfance, pouponnière, centre maternel).
  • Assistants Familiaux
  • Psychologues

Une section médiateurs éducatifs, une section ATTEE qui sont des agents du Pôle Education, Sport et Construction.

Une section Parcs et jardins, qui concerne des agents du Pôle Attractivité, Culture et Territoires.

Une section Agents des services centraux (ARENA) en cours de création.

Une « section » cadres, qui s’adresse aux cadres de tous les pôles, pour promouvoir une autre forme de management et bien entendu, en dehors du travail au sein des sections, nous nous occupons des questions concernant l’ensemble des pôles et des métiers du Conseil départemental.

ORGANISATION NATIONALE

ORGANISATION INTERNATIONAL

ORGANISATION DE LA CGT

ORGANISATION INTERPROFESSIONNELLE

ORGANISATION DE LA CGT

ORGANISTATION PROFESSIONNELLE

La CGT (Confédération Générale du Travail) regroupe différentes Fédérations.
Le secrétaire général de la CGT est Philippe Martinez
Le siège de la CGT se trouve à Montreuil (94).
Exemples de Fédérations :
Fédération de la Métallurgie, Fédération de la Santé, Fédération des Cheminots, Fédération des transports, Fédération de la Chimie, Fédération des services publics…
Dans l’industrie et les services, il y a des Syndicats CGT (pas toujours, mais on y travaille !).

Les syndicats sont regroupés dans les Fédérations, elles-mêmes regroupées toutes au sein d’une seule et unique CGT (Confédération Générale du Travail).

Notre syndicat est la CGT du Conseil départemental des Hauts de Seine. Le secrétaire Général de notre syndicat est Aamar YAZID.
Nous sommes rattachés à la Fédération des Services Publics. Le secrétaire général est Baptiste TALBOT.

Afin d’être plus forts, nous nous regroupons avec d’autres syndicats de la même branche professionnelle que nous :
Avec les personnels des Mairies et des OPH des Hauts de Seine, nous nous retrouvons en CSD : Coordination Syndicale départementale.

Avec les personnels des Mairies, des autres Conseils départementaux et de la Région Ile de France, nous nous retrouvons en CFR : Coordination Fédérale Régionale.
Tout cela est notre organisation Professionnelle.

ORGANISTATION INTERPROFESSIONNELLE

Il est également souvent utile de se regrouper et de s’organiser entre camarades de professions diverses mais qui sont sur le même territoire.

En UL : Union Locale dans une même ville (bourse du travail).

En UD : Union Départementale dans un même Département. En ce qui nous concerne, l’Union Départementale (UD) des Hauts de Seine se trouve à Nanterre avenue des Champs Pierreux.

En Union Régionale dans une même Région. La nôtre est l’URIF : Union Régionale Île de France qui est située à Montreuil.

HISTORIQUE DU SYNDICAT CGT

Des origines à septembre 1895 : La naissance d’un syndicat : la CGT ou la lutte pour l’unité.

La révolution française a recomposé les différenciations sociales et les a rendu plus insupportable. Au cours du 19ème siècle, chaque groupe social est en recherche d’identification. Le mouvement ouvrier s’affirme au travers des luttes sociales, et par sa participation aux grands événements politiques (révolution de 1830, insurrection de février 1848, commune de 1871). Face à la structuration du patronat, les premières organisations ouvrières se mettent en place. Les congrès qui se succèdent vont voir apparaître différents courants dans une période marquée par des grèves et la répression. La fondation de la CGT à Limoges en septembre 1895 repose à la fois sur un processus unitaire, et sur le départ d’une partie des militants. La grève générale, l’autonomie syndicale et le syndicalisme de métier constituent les trois pans de la CGT.

De 1895 à la scission de 1920.

Au premier conflit mondial, le débat syndicats/partis politiques s’approfondit. Les questions non résolues des structures de la CGT empêchent encore une véritable unification de la confédération. Si les tendances subsistent dans la CGT, l’unité demeure face à la répression et aux manœuvres intégrationnistes du pouvoir. La charte d’Amiens adoptée en 1906 marque le triomphe des thèses de l’anarcho-syndicalisme. La question de l’Etat va cristalliser les clivages dans la CGT entre réformistes et révolutionnaires, accentués par l’arrivée au gouvernement d’anciens dirigeants socialistes à l’approche de la guerre. C’est dans ce contexte que peu à peu la CGT va rallier l’union sacrée, après avoir lutté contre. Au lendemain de la guerre, les divisions persistent. En novembre 1919, la CFTC se constitue sur une base confessionnelle, ouvertement opposée au syndicalisme de classe. La CGTU naît de l’exclusion des minoritaires de la CGT. Le pluralisme syndical a fait place à la division syndicale : CGT, CGTU, CFTC.

1920 – 1936 : Vers la réunification.

Dans une période marquée par la mutation de l’ouvrier de métier vers l’ouvrier d’industrie et l’essor du Taylorisme, CGT et CGTU s’opposent sur les formes et les moyens pour transformer la société. La CGT voit ses effectifs croître jusqu’en 1930. Elle regroupe dans un premier temps tous les opposants au réformisme, alors que la CGTU se structure à partir des organisations issues de la CGT. La crise économique et sociale se développe. Le coup de force des ligues d’extrême droite en 1934, et la tendance au « durcissement » de l’Etat entraînent une manifestation commune de la CGTU et de la CGT. Les directions confédérales sont obligées de discuter de la réunification qui se réalise en 1936 au congrès de Toulouse. Cette unité est due en grande partie à la pression de la situation et aux exigences de la politique intérieure. Avec le succès du Front Populaire et les luttes, le patronat doit reconnaître la CGT et signer les accords de Matignon.

1937 – 1947 : La deuxième guerre mondiale et les vicissitudes de l’unité

Les clivages au sein de la CGT rebondissent à propos de la guerre civile espagnole, de la pause des réformes décrétée par le gouvernement, des accords de Munich et de l’échec de la grève générale contre les décrets lois. La CGT éclate, certains militants devenant clandestins, d’autres rejoignant Pétain. Il faut attendre 1940-1941 pour que des luttes émergent et se développent, et 1943 pour que la CGT se réunifie. Celle-ci, avec la CFTC, participe à la résistance, et à la grève insurrectionnelle qui libère Paris. Après la libération, la CGT appelle à la bataille de la production pour la reconstruction économique du pays. En 1944, naît la CGC liée au fait que la CGT n’a pas suffisamment pris en compte les spécificités des Ingénieurs, cadres et techniciens. La guerre froide et les stratégies divergentes, le poids du passé, et ce malgré des acquis importants tels que les nationalisations, les Comités d’Entreprises, la Sécurité sociale, divisent la CGT. En 1947, la CGT-FO se constitue. Les enseignants créent la FEN, refusant de choisir entre la CGT et FO.

1947-1968 : construire l’unité d’action

Malgré l’affaiblissement de la CGT, des luttes se développent dans un contexte de guerre froide. L’importance des grèves de 1953 sur le problème de l’âge de la retraite dans la fonction publique débouche sur des luttes unitaires dans de nombreux secteurs. Celles-ci se renforcent au regard de la hausse des prix, des atteintes à la sécurité sociale, du blocage des salaires et de la dévaluation. Dans le même temps, la CGT se lance dans la bataille pour la fin de la guerre en Algérie. En 1964, la CFTC scissionne. La CFDT se crée. Une minorité maintient la CFTC avec sa référence confessionnelle. Confrontés au blocage des salaires, à l’austérité, à la multiplication des fermetures d’entreprises et des licenciements, CGT et CFDT signent en 1966 un accord sur des revendications minimales. les grèves et les manifestations unitaires se succèdent. Hormis la grève générale du 13 mai 1968 contre la répression, qui fut unitaire avec la CFDT, la FEN et l’UNEF, chaque organisation syndicale fera cavalier seul dans le contexte des évènements de 1968. Ceux-ci déboucheront sur les accords de Grenelle.

1968-1981 : Les syndicats face à la crise.

Les bouleversements technologiques et les mutations du salariat s’accélèrent. Après les événements de 1968, le changement social est à l’ordre du jour. A partir de mars 1969, première journée d’action unitaire CGT-CFDT, les luttes unitaires vont se développer dans tout le pays (Lip, Rateau…). Mais peu à peu les relations vont se tendre entre la CFDT et la CGT. Recentrage oblige, à partir de 1978, la CFDT freine les mobilisations unitaires. c’est le cas sur la sécurité sociale ou la retraite, la CGT appelant seule. La CFDT prône le réalisme à tout prix… Quitte à laisser le terrain des revendications au patronat.

De 1981 à nos jours : l’émiettement du syndicalisme et l’urgence du rassemblement.

Après l’élection de F. Mitterrand, la désunion est totale. La CGT demeure la seule force d’entrainement des luttes , alors que la CFDT prône le « réalisme social », FO « l’indépendance » et la CGC « le corporatisme ». Dans le même temps se constitue le Groupe des 10 à partir de syndicats autonomes. A partir de 1986, la CFDT tente une recomposition syndicale avec la FEN, qui elle-même cherche à dégager un axe réformiste avec FO et la FGAF. Le 1er mai 1988 est célébré par la FEN, la CFDT, la FGAF et le SNUI. En 1991, les accords CFDT-FEN ne rallient ni FO, ni CGC, ni la CFTC. Certaines composantes du groupe des 10 rejoignent la FEN en 1992. Le seul objectif apparent de ces différentes recompositions « ratées » étant la marginalisation de la CGT. La CFDT multiplie les exclusions, d’où la création de Sud-PTT et de CRC dans les hôpitaux. La FEN éclate en 1992, création de la FSU. En 1993, l’UNSA est constituée à partir des syndicats demeurés à la FEN, la FGAF, la FMC, la FGSOA et la FAT. La CGT poursuit son travail unitaire. En 1995, FO, SUD, FSU et des militants CFDT se mobilisent avec la CGT contre les projets gouvernementaux remettant en cause les retraites. L’éparpillement se poursuit. L’UNSA, reconnue représentative, et le groupe des 10 tentent de se structurer. FO et CFDT connaissent des divergences internes importantes. Dans ce contexte, la CGT lance l’idée du « syndicalisme rassemblé ».

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